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Soyez prêts : les aides d’État ne sont pas infinies

L’année 2020 restera dans les annales comme une année avec un nombre minime de faillites. Compte tenu de la pandémie, de l’incertitude financière qui en découle et de l’impact gigantesque des mesures gouvernementales, cela peut sembler quelque peu invraisemblable. Mais le pire est encore à venir. La question n’est pas de savoir si les aides d’État vont cesser, mais quand. Êtes-vous prêts ?

Dans le cadre de la pandémie de la COVID-19, le monde des affaires se trouve actuellement dans la phase la plus incertaine. Depuis plus d’un an, cette pandémie représente un frein majeur à la société. Alors que de nombreuses entreprises ont pu, dans un premier temps, se maintenir à flot grâce aux réserves financières qu’elles avaient elles-mêmes constituées, elles sont aujourd’hui dans l’eau jusqu’au cou. La seule chose qui empêche de nombreuses entreprises de couler complètement sont les aides qu’elles reçoivent du gouvernement.

Il est vrai que, dans de nombreux cas, les aides gouvernementales ne couvrent même pas les coûts fixes. Cependant, combinées à d’autres accords, notamment avec les propriétaires et les fournisseurs, les mesures de soutien permettent d’éviter que des entreprises saines ne coulent définitivement.

D’autre part, des organisations, qui étaient en difficulté avant la pandémie de la COVID-19. Sont, elles, encore debout grâce aux aides d’État. Ces « entreprises zombies » rendent encore plus difficile, pour votre organisation, l’évaluation de l’impact de la fin des aides d’État. 

Un pic de faillites est encore à venir

Il ne fait aucun doute que les aides d’État prendront fin à un moment donné. Pour chiffrer l’importance de ce soutien financier, la dette nationale néerlandaise a augmenté de 42 milliards d’euros en 2020. Le déficit budgétaire de la Belgique a également fortement augmenté, passant de 1,9 % du PIB en 2019 à 10,1 % du PIB en 2020.

Cet engagement à maximiser le maintien des entreprises et de l’emploi a, en tout cas, permis d’obtenir un nombre extrêmement faible de faillites en 2020. Les chiffres de Graydon montrent que pas moins de 33 % d’entreprises en moins ont fait faillite en 2020 par rapport à 2019. Il s’agit du nombre le plus faible d’organisations ayant fait faillite depuis dix ans.

Un livre blanc rédigé par Graydon, en collaboration avec la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB), montre que cela n’incite guère à l’optimisme. En plus des 10 000 faillites « habituelles », Graydon et la FEB estiment que 50 000 autres entreprises feront faillite après la pandémie de la COVID-19.

Les experts néerlandais craignent un scénario similaire, selon le Bijzonder Beheer Barometer du cabinet d’audit PwC et l’université de Leiden.

Les entreprises zombies assombrissent les perspectives

Parmi ces dizaines de milliers d’entreprises, on trouve des organisations qui étaient en parfaite santé avant la pandémie. Mais il y a aussi des organisations qui n’existent encore que grâce aux aides d’État. Ces entreprises zombies représentent un risque énorme pour votre organisation.

Souhaitez-vous vraiment faire des affaires avec des entreprises risquant de couler d’un moment à l’autre lorsque le gouvernement mettra lentement mais sûrement fin à ses aides ? Un véritable effet domino est à craindre, qui risque également d’affecter votre entreprise. En effet, vous risquez de perdre du chiffre d’affaires ou de ne plus être en mesure de fournir vos services ou vos produits parce que des entreprises, d’un autre maillon de la chaîne, auront fait faillite.  

Score de résistance aux chocs COVID-19

Afin d’éviter de tels scénarios catastrophes, il est essentiel de dresser un état de la situation financière de vos clients, prospects et fournisseurs (potentiels). Vous devez connaître l’impact de la crise du coronavirus sur les opérations commerciales habituelles de ces organisations. Graydon traduit cela en un score de résistance aux chocs COVID-19.

Ce score, également appelé score d’impact, indique dans quelle mesure une entreprise peut survivre à une période d’activité réduite ou de fermeture complète (par exemple, en raison du coronavirus). Dans quelle mesure dispose-t-elle donc de réserves suffisantes pour survivre à cette période, dans un premier temps sans mesures de soutien (financier) extérieures ? Il ne s’agit pas d’une prédiction, mais du reflet d’une dure réalité, indispensable si vous voulez savoir à quoi ressemblera votre portefeuille de clients et de relations commerciales après une période de crise.

Comment résister à la tempête ?

En période d’incertitude, la stabilité financière offre aux entreprises et aux employés une certaine tranquillité d’esprit. Nous vous expliquons la meilleure façon de procéder dans notre Perspectives de Marché intitulé « Comment résister à la tempête financière ? Atteignez la stabilité financière en période de turbulences ».

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