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Exporter aux Pays-Bas ? Voilà ce que vous devez savoir sur l'économie néerlandaise

Il ne faut pas se fier aux apparences. Car si les Pays-Bas et la Belgique se ressemblent fort, il n’est pas si facile d'y exporter. De nombreuses entreprises belges ont dû se retirer après une tentative d’implantation chez nos voisins du nord. De quels éléments devez-vous tenir compte si vous voulez exporter aux Pays-Bas ? Sur quelles particularités ne pouvez-vous pas faire l’impasse ? Une esquisse de la situation économique aux Pays-Bas.

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Une situation économique meilleure que pendant la crise

Économiquement, les Pays-Bas sont comparables à la Belgique : c’est un pays prospère et ouvert. Le commerce international, surtout avec l’Allemagne, est crucial. L’économie se caractérise par des relations stables, une inflation modérée, une politique financière prudente et un rôle important de trader européen de transport.

Les Pays-Bas font partie des 20 plus grandes économies au monde, avec un Produit Intérieur Brut (PIB) de 825,5 milliards d’euros (contre 498,7 milliards d’euros en Belgique). Le PIB per Capita se monte à 48.966 euros (contre 44.396 euros en Belgique).

Après une récession économique, les derniers messages économiques du Bureau central de la statistique (BCS) sont positifs. Les articles sont sans équivoque :

Les importations ont à nouveau augmenté ces dernières années suite à la hausse de la consommation. Et les exportateurs belges en profitent.

Le marché du travail se restaure

Le marché du travail poursuit sa restauration, avec une augmentation de la productivité et un emploi attrayant.

Selon le Bureau central du plan, la majeure partie de la hausse de la production en 2015 est due à l’augmentation de la productivité du travail. Les entreprises disposaient encore d’une marge au niveau de leur effectif et voulaient améliorer leur position financière après la crise.

Aujourd'hui, le marché du travail néerlandais est sur la bonne voie. Au troisième trimestre 2016, le nombre d’emplois a augmenté de 26.000, dont 16.000 emplois intérimaires. Le nombre de postes vacants a augmenté de 7.000 au troisième trimestre. Le nombre de chômeurs a baissé de 37.000 par rapport au deuxième trimestre 2016.

Incertitudes et événements inattendus

Bien sûr, différentes incertitudes et certains événements inattendus peuvent influencer la reprise économique progressive. Selon l’ING, l’attraction prudente du marché immobilier est un scénario optimiste réaliste. Si le prix du pétrole reste bas, la confiance, le pouvoir d’achat et les dépenses du consommateur seront renforcés. Dans un scénario pessimiste, ce sont les développements étrangers qui dominent, comme le risque d’inquiétude sur les marchés financiers.

Le spectre de la déflation n'est pas encore vaincu non plus. Une croissance faible persistante augmente le risque de déflation.

La baisse, plus rapide que prévu, du chômage donne toutefois lieu à de l'optimisme. La poursuite des développements positifs sur le marché du travail booste les dépenses et l'économie.

Les faillites baissent, les créations augmentent

Le secteur des entreprises néerlandaises se stabilise. Les onze premiers mois de 2016, le nombre de faillites était inférieur de près d’un cinquième à celui de la même période l'année précédente. Le BCS ne distingue pas de véritable tendance, mais une alternance des hausses et des baisses. Le nombre de faillites prononcées a connu un pic en mai 2013, pour baisser ensuite en septembre 2015. En août 2016 a été atteint le niveau le plus bas depuis août 2008.

La plupart des faillites prononcées concernaient des organismes financiers, suivis par le commerce. En termes relatifs, de nombreuses faillites ont été prononcées récemment dans le secteur du transport et de l'entreposage.

Le nombre d’entreprises aux Pays-Bas a encore augmenté de 0,8% le deuxième semestre de 2016. Vous avez pu le découvrir dans notre Moniteur semestriel. La population d’entreprises a augmenté de 21.156 entités.

Focus sur les 9 secteurs porteurs

Les Pays-Bas se focalisent clairement sur certains secteurs. Depuis 2009, le pays applique une 'politique des secteurs porteurs', axée sur 9 secteurs à potentiel sélectionnés.

  1. Agriculture & agro-alimentaire
  2. Chimie
  3. Industrie créative
  4. Énergie
  5. Systèmes et matériaux high-tech
  6. Sciences de la vie & santé
  7. Logistique
  8. Horticulture et semences
  9. Eau

Les autorités, entreprises, universités et centres de recherche collaborent dans les secteurs intensifs en connaissances et axés sur l'exportation. Elles appliquent un ensemble de mesures autour de la recherche fondamentale (connaissances), la recherche appliquée (savoir-faire) et les accords de valorisation (caisse) dans le cadre de contrats d’innovation. Soutenus par des subsides, les secteurs porteurs prêtent également attention à l'amélioration des conditions annexes, comme l'ICT, la pression réglementaire, la durabilité et l'emploi. Un autre point d’attention aux Pays-Bas concerne l’enseignement et la nécessité de mieux l’adapter au marché du travail.

Un peu moins d’importations et d’exportations

En 2015, la Belgique a exporté pour 41,1 milliards d’euros aux Pays-Bas, un peu moins que les années précédentes. Nous avons également importé moins qu’en 2014 et 2013, en comparaison avec les 56,7 milliards d’euros en 2015.

Avec 14,45 milliards d’euros de services exportés, la Belgique a représenté 10,2% des services mondiaux importés par les Pays-Bas en 2015. Selon le bilan des paiements de la Banque nationale, la Belgique a exporté en 2015 pour 100,22 milliards d’euros de services dans le monde entier. Soit 6,86 milliards d’euros de plus (+7,35%) qu’en 2014.

Il s’agissait surtout de services commerciaux, comme les études de marché, la consultance, la R&D, les conseils juridiques, suivis par les services de transport, les déplacements et la circulation, ainsi que les télécommunications.

Faire ses premiers pas en ligne sur le marché néerlandais

Les entreprises accèdent de mieux en mieux en ligne aux consommateurs néerlandais. Le webshop de Schoenetorfs.nl en est un bel exemple. Pour eux, c’est la manière idéale actuellement de franchir leurs premiers pas sans devoir développer de grande organisation locale.

L’approche classique du marché se déroule via un intermédiaire, comme un agent commercial, un grossiste, un distributeur ou un commissionnaire. Ce sont des spécialistes qui vous aident pour vos contacts commerciaux dans une industrie spécifique.

Les deux dernières possibilités consistent à créer sa propre entreprise ou à reprendre une. Vous pouvez ainsi renforcer votre positionnement local, vous affilier à des fédérations sectorielles, exploiter le marché avec des travailleurs locaux et disposer ainsi (via une reprise) immédiatement d’une part de marché, d’un fichier clientèle et éventuellement d’un nom et d’une marque connus.

Le type d’entreprise le plus fréquent est la besloten vennootschap (B.V.).

Source Flanders Investment & Trade

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