5% moins de faillites au premier semestre
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Marge faible = faible droit à l’erreur

Les grossistes dans le secteur de l’horeca ainsi que les transporteurs sont confrontés à des problèmes similaires. Ceux-ci fonctionnent généralement avec des marges faibles (autour de 5%) dues à la concurrence accrue qui règne dans leur domaine. C’est dire si, pour eux, des créances non-payées (factures impayées, faillites ou réorganisations judiciaire par exemple) de la part d’un ou plusieurs clients avec qui ils traitent peuvent s’avérer très ennuyeux sur le plan financier.

Inutile de préciser donc qu’il est très important pour ce type d’entreprises de bien connaître l’état de santé financière de ses différents clients afin de pouvoir gérer leur carnet d’affaires au cas par cas. De là, en fonction des expériences déjà vécues et des informations financières récoltées, il sera dès lors possible d’adapter une politique de paiement au cas par cas. Les « mauvais payeurs »  devront s’acquitter de leur facture au grand comptant tandis que les « bons payeurs », eux, bénéficieront de facilités de crédit.

Comment récupérer 20.000 euros de perte?

Dans l’horeca, qui est aussi le premier secteur en termes de faillite en Belgique, il s’avère que beaucoup de sociétés paient au-delà des délais. Cela peut même aussi concerner certaines grosses enseignes. Comme signalé plus haut, une facture non-payées peut avoir des conséquences difficiles à assumer. Exemple : pour une société travaillant avec 5% de marge et ayant un chiffre d’affaire de 1.200.000 euros, un trou de 20.000 euros dû à des créances irrécouvrables, devra être compenser par une élévation de 400.000 euros du chiffre d’affaire. Soit quatre mois de travail pour combler la perte (voir tableau ci-dessous à ce propos).

5 conseil pour éviter les défauts de paiement

Pour prévenir cela, voici une liste de 5 conseils à prendre en compte :

  1. Vérifier les comptes annuels. Même si ce n’est pas une valeur sûre puisque les infos ne sont pas toujours à jour et non-disponibles pour les jeunes sociétés. De plus, les personnes disposant d’un numéro de TVA en nom propre ne sont pas obligées de faire connaître leurs comptes annuels.  
  2. Vérifier si les prestataires sont en ordre au niveau des obligations de retenue de l’ONSS. Ces informations sont disponibles sur internet.
  3. Consulter la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE) afin de se renseigner sur certains numéros de TVA et les adresses administratives des différentes entreprises afin de s’assurer qu’aucune radiation éventuelle n’est à l’ordre du jour.
  4. Téléphoner au tribunal du commerce pour se renseigner quant à une  éventuelle réorganisation judiciaire ou autre…
  5. Disposer des meilleures informations commerciales possibles en s’adressant à une société étant en possession de ces données. De bonnes informations commerciales regroupent les 4 points mentionnées ci-dessus ainsi que d’autres éléments tels que des expériences de paiements, des dossiers de recouvrements, analyse sectorielle,…  Inutile de dire que ces informations doivent être absolument à jour.

Potentiel et opportunités des informations commerciales

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