À quels clients devez-vous dire ‘adieu’?
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À quels clients devez-vous dire ‘adieu’?

J’ai lu récemment un blog intéressant sur Smashing Magazine How to identify good clients (and avoid bad ones). L’article date de 2011, mais il n’a été que peu suivi jusqu’à présent, ai-je remarqué dans la pratique.

Alors, je voudrais poser deux questions confondantes aux gérants et aux vendeurs:

  • Acceptez-vous parfois que l’on joue avec vos pieds?
  • Est-ce que vous donnez suite à tous les désirs des clients? Même si ce client réduit à néant votre plaisir de travailler et mine votre situation financière?

Je rencontre de nombreux entrepreneurs qui croient passionnément dans leur entreprise. Ils travaillent jour et nuit. Ils innovent. Ils montent au créneau pour leurs clients. Et pourtant, ils ne parviennent pas toujours à recueillir les fruits de leur travail. Leur plaisir est souvent gâché par quelques mauvais clients.

Mon avis, qui correspond d’ailleurs totalement à celui de ce blog américain est: 'It's never too late to say goodbye ... to your bad clients'.

Évaluez vos clients

Pourquoi vaut-il mieux éliminer certains clients de votre portefeuille? Et lesquels? Voici 5 raisons:

1. Le client abuse de vous.

Le respect mutuel est une condition de base pour une relation saine. En affaires aussi. Vous vous sentez abusé? Nous n’avons qu’un avis à vous donner: ce client ne vous mérite pas.

2. Vous n’êtes pas payé à temps.

Ce que vous avez déjà pu lire dans de nombreux autres blogs Graydon: vous n’êtes pas une banque. Vous pouvez bien soulever des montagnes pour vos clients, mais à condition qu’ils vous paient correctement pour cela. Comme convenu. Un client qui ne comprend pas cela nuit à votre cash-flow et à votre business.

3. Le client appelle après les heures de travail, le week-end ou même la nuit.

Même après que vous lui avez demandé d’arrêter de le faire. Vous êtes indépendant, vous avez le droit de choisir vos heures de travail. Vous n’appartenez pas aux clients. Vous vendez votre service professionnel, pas vous-même.

4. Le projet prend de l’ampleur, mais pas le budget.

Cela arrive souvent. Vous démarrez avec un projet modeste, par exemple la création d’un site web. Ensuite, votre client vous demande d’y ajouter encore un module, et puis un autre. "Et, ah oui, tout cela pour le même prix, hein ?" En conséquence, votre marge sur le projet se réduit à vue d’oeil.

5. Le client nie vos recommandations professionnelles.

Un client très directif peut réduire à néant toute créativité et tout plaisir dans le cadre d’un projet. Vous devenez un exécutant plutôt qu’un fournisseur de valeur. Le produit fini n’occupera alors pas une belle place dans votre propre portefeuille.

Pouvez-vous vous passer de ce chiffre d’affaires?

Je voudrais faire une petite remarque en marge de ce blog. D’une part, vous devez avoir la capacité financière requise pour rompre avec ces clients. Mais d’autre part, le départ de ces clients vous donnera le temps et l’énergie nécessaires pour trouver de nouveaux clients, beaucoup plus intéressants.

Comment 'licencier’ le mauvais client est le défi suivant. Dans un prochain blog, nous vous expliquerons comment procéder correctement, sans vous faire du tort.

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