Pouvez-vous améliorer votre cash-flow grâce à eDebex?

Cette semaine, j’ai lu un article intéressant sur eDebex dans la ‘Gazet van Antwerpen’. eDebex est un marché en ligne qui permet aux entreprises d’améliorer leur cash-flow en vendant leurs factures clients en cours à des investisseurs.

Les investisseurs bénéficient d'une réduction sur la valeur de la facture et obtiennent ainsi davantage de rendement sur leur investissement. Une fois la facture vendue, le débiteur ne paie plus la facture au fournisseur, mais à l'investisseur, à la date d'échéance de la facture.

Le principe d’eDebex ressemble fort à celui du factoring. La grande différence, c'est qu'il ne faut pas vendre tout le chiffre d'affaires ou l'ensemble des factures. Le fournisseur (le vendeur) peut choisir lui-même les factures concernées. Il peut également y avoir différents acheteurs.

Critères pour vendre les factures

Trois critères important entrent en ligne de compte pour vendre les factures :

• Le montant doit se situer entre 2.500 et 99.000 euros (mais il existe des solutions pour les factures inférieures et supérieures).
• Le débiteur (le client) doit être une entreprise (pas un particulier ou une instance publique).
• Le débiteur doit avoir un score de crédit favorable.

Les taux d’intérêt étant bas actuellement, un straight loan peut sembler une solution plus simple, mais chacun sait que toutes les entreprises n’ont pas accès à un crédit bancaire. Pour les entrepreneurs débutants et les entreprises en pleine croissance, c’est certainement une alternative.

Remarques

eDebex peut également offrir une solution pour les problèmes occasionnels. Je formulerais cependant les remarques suivantes :

• La limite imposée pour le montant : cette solution peut être très utile pour les gros montants surtout.

• Quid lorsqu’un débiteur ne paie pas ? Chaque créance est couverte par une assurance-crédit. Le paiement est donc garanti, mais l’acheteur doit alors payer cette intervention, et ne perçoit plus que de 70 à 90 % de la valeur de la facture.
• Et si le débiteur paie beaucoup trop tard, est-ce encore rentable pour le vendeur ?
• Sur le site web, l’acheteur et le vendeur ont un contact totalement anonyme, mais le débiteur doit payer à l’acheteur/l’investisseur. Alors, où est l'anonymat ?

Conclusion

Le système offre de nombreuses possibilités. Le commerce des factures est déjà bien intégré dans les pays anglo-saxons. Je suis curieuse de voir le succès qu'il va remporter en Belgique. Si quelqu’un a des expériences en la matière, j’aimerais les connaître.

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