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Marketing 2016 : les 10 conclusions finales de Thorsten Strauss

Qu’apportera 2016 au monde du marketing belge ? Cet article de blog est la huitième et dernière partie de la série ‘Marketing 2016’, expliquant quelques conclusions importantes de l’étude ‘Marketing 2016: Trends and evolutions’ de Graydon, l’Antwerp Management School et STIMA. Thorsten Strauss, directeur marketing de l’AMS, dresse le bilan en 10 conclusions finales.

Outils et méthodes

1.  Il y a une brèche manifeste entre les outils que les marketeers utilisent le plus et ceux qu'ils jugent les plus efficaces. Une conclusion étonnante, car nous nous attendions à l’inverse.

2.  Ce paradoxe s’explique cependant quand on se penche sur les glissements budgétaires attendus : ceux-ci corrèlent manifestement bien les outils et les tactiques que les marketeers jugent importants pour l’avenir.

3.  Les big data suscitent de grandes ambitions. Les marketeers qui s’intéressent aujourd’hui déjà aux big data sont perçus comme de meilleurs joueurs d'équipe.

4.  Les outils d’analyse de site web, de SEO et de planning d’e-mail, ainsi que l’adword optimiser sont les instruments préférés pour les stratégies de marketing numérique des marketeers belges.

Budgets

5.  Les marketeers qui s’attribuent un bon score sur le plan des compétences analytiques ont des attentes positives vis-à-vis des budgets de marketing futurs. Cette conclusion souligne l’importance croissante de la compétence analytique des départements de marketing. Les marketeers ayant de bonnes compétences analytiques croient davantage que les investissements peuvent produire un bon return.

6.  Dans la même ligne, mais moins surprenant : les équipes qui sont perçues comme performantes attendent également des hausses budgétaires plus élevées.

Prestations et compétences

7.  Les compétences analytiques correspondent beaucoup aux prestations de marketing telles qu’elles sont perçues. On pourrait bien sûr conclure que les équipes performantes sont plus compétentes sur le plan analytique, mais Thorsten Strauss est persuadé du contraire : ce sont justement les compétences analytiques qui entraînent de bonnes prestations.

8.  Cette affirmation est confirmée par le fait que ni le travail d'équipe, ni les compétences en matière de communication ne présentent une corrélation avec les prestations de marketing perçues.

9.  Bien que les marketeers s’attribuent des scores élevés sur le plan des ‘soft skills’ comme l’empathie et la communication, ils évaluent leurs compétences analytiques comme étant sensiblement moins bonnes que les personnes qui ne s’occupent pas de marketing.

10.  Ces dernières attribuent un meilleur score aux prestations et effets du marketing lorsqu’elles sont intéressées par le thème. Nous pouvons donc conclure que les marketeers doivent améliorer leur communication interne, afin que les autres départements comprennent mieux le mode de fonctionnement et l'importance du marketing. Une meilleure compréhension donne en effet lieu à des budgets de marketing plus élevés.

Téléchargez l'étude complète ici.

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