Les entrepreneurs qui redémarrent se préparent mieux après une faillite

Les entrepreneurs qui redémarrent après une faillite ne prennent plus de gros risques. Et surtout pas en matière de financement. La banque est pour la majorité de ces entrepreneurs la grande coupable de la faillite. À juste titre ou pas?  Peu importe. Le résultat, c’est qu’ils préfèrent recommencer avec le moins possible de fonds de tiers.

Les entrepreneurs qui redémarrent comprennent qu’ils doivent disposer de fonds propres suffisants pour créer leur entreprise et passer les trois premières années. La réalité, c’est que ces moyens font souvent défaut. La solution consiste à débuter modestement. Par exemple dans des professions qui demandent peu d‘investissement, comme informaticien ou comptable.

Tirer les leçons d’une faillite

De nombreux faillis reconnaissent qu’ils ont commis des erreurs dès la préparation (ou par manque de préparation) dans leur entreprise précédente. Ils veulent donc se préparer beaucoup mieux. S’ils redémarrent avec un ou plusieurs partenaires, ils sont décidés à tout mettre sur papier. Même s’il s’agit de la famille. Ils peuvent ainsi, avant le redémarrage, se faire une idée claire de ce à quoi ressemblera leur entreprise. Ils ont aussi plus de courage pour surmonter les moments difficiles et réussissent mieux en finale.

Avant d’envisager un redémarrage, nous vous recommandons de réfléchir à deux fois sur la raison pour laquelle vous voulez redémarrer. Les raisons négatives n’ont pas leur place ici. Vous ne pouvez pas redémarrer par colère, par ennui, par esprit de revanche ou tout autre motif négatif. Avez-vous une raison positive, correcte ?

72% des entreprises qui redémarrent après une faillite changent de secteur.

Notre étude révèle que 60 pour cent des entrepreneurs interrogés redémarrent dans un autre secteur que celui où ils ont fait faillite. L’explication est simple et compréhensible : ils veulent redémarrer avec une ardoise vierge. Dans la population complète d’entrepreneurs qui redémarrent, 72 pour cent changent de secteur. Mais attention ! Cette tendance est contraire au conseil que l'on donne aux starters, à savoir : se lancer dans le secteur où ils ont le plus d’expérience.

La sprl est populaire

L’entité juridique ne fait pas l’objet d’un consensus parmi les entrepreneurs qui débutent. Les entrepreneurs qui redémarrent sont tous d'accord sur le fait qu'ils ne veulent plus d'entreprise à responsabilité illimitée Certains créent une unipersonnelle, mais dans le but de la convertir plus tard en sprl.