Top 15 des activités les plus populaires auprès des créateurs d’entreprise
Retour au sommaire
blog

Ébauche de définition du monde des entreprises belges

Tout le monde est d’accord sur l’importance de l’entreprise. L'entreprise – tout comme l’innovation – est un sujet consensuel, un thème auquel personne n’est opposé. Du moins quand on reste en surface. Et c’est précisément ce consensus qui en fait un thème tellement prisé par les politiciens, tant aux niveaux européen que flamand. Il relie les deux parties. Mais pourquoi est-il important de ne pas être d'accord sur ce qu'est l'entreprise ? Le débat doit être alimenté par des visions opposées, sans revendiquer la définition la plus correcte de ‘l’entreprise’. Car toute vision a son origine. Un point de départ dont certains chiffres, structures et formes d'entreprise ressortent davantage que d'autres. Et c’est précisément ces points de vue fondamentalement différents qui peuvent dévoiler l’ADN de l’entreprise en Belgique dans toute sa diversité.

Avec ce dossier sur l’entreprise en Belgique, Graydon ébauche une définition tangible, et donc extrêmement  opérationnelle de ‘l’entreprise’. Graydon a testé les différents critères et essayé de s’approcher au maximum de ce que l’on comprend par ‘entreprise’ : une organisation qui produit pour faire du commerce dans un but lucratif, qui peut faire faillite et qui est assujettie à la TVA.

La façon dont Graydon corrige les données de la Banque Carrefour des Entreprises (BCE) via toute une diversité de canaux est révolutionnaire. Songez aux actualisations rapides via les tribunaux du Commerce, mais aussi aux contacts individuels avec les entreprises pour actualiser leurs données. Aujourd’hui, la cartographie de Graydon est beaucoup plus correcte que les informations mises à disposition du public et dans ce sens, elle guide les perspectives des chercheurs, des politiques et des médias. Il importe dans ce cadre que les utilisateurs de la base de données comprennent d’où leur vient cette vision spécifique et sous quel angle de vue nous envisageons le monde des entreprises.

La base de données la plus précise

L’ambition de Graydon, de disposer de la base de données d’entreprise la plus précise, est d’ailleurs née d’une activité annexe. Son cœur de métier reste la maîtrise des risques, les credit checks et le risk & compliance. Ce qui a par exemple pour conséquence que les entreprises qui peuvent faire faillite sont fondamentalement plus intéressantes pour l’analyse. Les ASBL et les ONG sont traditionnellement moins visibles dans les conclusions, bien qu’elles aient un grand impact sur l’emploi et la croissance.

La sélection concrète des entreprises en Belgique, Graydon l’effectue en excluant les entreprises qui ne satisfont pas à un certain nombre de critères. Une distinction est établie entre les entreprises et les associations et le nombre d’entreprises assujetties à la TVA est noté.

Un début

Cette première publication n’est qu’un début, une invitation à l’analyse, à l'élaboration de dossiers sectoriels ou de numéros ciblés sur des groupes particuliers, comme les professions libérales, les SPRL débutantes ou les SCA. Ce dossier est très complet pour ce qui concerne les unipersonnelles et les sociétés. La publication détaillée concernant les associations peut fonctionner comme un appel à une prochaine étape, lancé aux partenaires s'intéressant à des groupes moins évidents.

Quelles questions devrons-nous nous poser à l’avenir ? Il est excessivement important que d’autres chercheurs, entreprises et autorités se penchent sur le groupe ‘autres’. Le groupe qui ne tombe pas dans le domaine d'analyse actuel de Graydon. Songez aux 20.026 ASBL et 634 ASBL internationales assujetties à la TVA, qui sont tout aussi fondamentales pour le tissu économique et social, mais qui sont moins prises en compte actuellement.

L’ADN du monde des entreprises belges

Nous devons étudier l’ADN de l’entreprise belge, et en évaluer la diversité surtout. Nous devons oser nous pencher sur des formes d’entreprises très différentes et spécifiques. De belles histoires de start-up, de PME et d’entreprises en pleine croissance, mais celles d’entrepreneurs sociaux, de micro-entrepreneurs, d’entrepreneurs peer-to-peer, de freelance, de travailleurs entrepreneurs dans des organisations existantes peuvent également inspirer. Faut-il lancer une entreprise en 2015 pour parler d’un mode de vie entreprenant ? L’entreprise est en pleine transition, ce qui entraîne des changements fondamentaux dans la collectivité. Qu’apprennent les PME des freelance ? Comment les grandes entreprises promeuvent-elles une mentalité de start-up ? Quel est l’impact des entrepreneurs peer-to-peer sur le bien-être social de la collectivité ?

Appel aux partenaires potentiels

La réflexion concernant l’entreprise doit devenir ‘entrepreneuriale’. Ce dossier constitue dans ce sens un appel aux partenaires potentiels qui travaillent avec des chiffres et élargissent la vision, avec de nouvelles perspectives et de nouveaux formats. Nous devons opter pour une vision contemporaine de l’entreprise. Déplacer l’attention de l’entreprise ‘normale’ ou ‘véritable’ vers les différentes qualités et formes d’entreprise. Tous les aspects de l’entreprise, littéralement la façon dont les individus et les collectifs prennent fondamentalement leur destinée en main, voilà ce que nous devons mettre en exergue.

Différentes histoires peuvent et doivent se contredire, afin que nous obtenions une meilleure vue de la réalité et que nous puissions en tirer des leçons.

Évolutions dans le monde des entreprises

L’étude n'est disponible qu’en néerlandais, mais ne manquez pas de suivre nos blogs. Ces prochaines semaines, différents extraits de la publication paraîtront en français.

Publications similaires